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17 février 2013
Le Bureau d’Oran de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de L’homme condamne avec la plus grande fermeté le comportement de la gendarmerie de Yaghmoracen qui n’a pas pris la déposition d’une migrante qui venait d’être violée avec sacompatriote. Ces deux jeunes filles qui venaient de sortir de prison suite à une condamnation pour séjour illégal ont subis l’ignominie lors de leur libération la nuit alors qu’elles retournaient vers ce qui leur sert de domicile au quartier désigné sous le terme de Coca (El Hassi).
Le Bureau d’Oran de la LADDH a appris qu’il a fallu l’aide d’une famille Algérienne chez qui une des filles venait de fuir après s’être échappée pour que cesse leur calvaire.Comme Il a fallu l’intervention des représentants de la LADDH et du SNAPAP accompagné par des journalistes et l’intervention d’un responsable de la gendarmerie conscient de sa responsabilité, de son devoir pour que l’affaire soit prise en charge.
L’affaire suit son cours et le Bureau d’Oran de la LADDH espère que le fait que les deux victimes sont des migrantes ne soit pas considéré comme une circonstance atténuante.
La LADDH ne peut se taire devant le fait que certains quartiers sont devenus de vrais ilots d’insécurité, que ce soit pour les Algériens ou des étrangers, fruit d’un urbanisme sauvage et d’un délaissement de zones considérées comme étant celles où la population démunie a trouvé refuge.
le 16 02 2013
P/Bureau d’Oran
Kaddour CHOUICHA