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31 mai 2011
Le procès de l’ancien militant du Front des forces socialistes (FFS) et militant des droits de l’homme, le Dr Kamel Eddine Fekhar, est prévu ce mardi 31 mai à la cour criminelle de Ghardaïa. Son avocat Me Mostapha Bouchachi n’a aucun doute. Son client sera acquitté. « Il n’y a pas de faits réels qu’on peut lui reprocher. Je suis confiant, il sera acquitté », indique Me Bouchachi à TSA.
L’affaire de Kamel Eddine Fekhar remonte à 2009. Un véhicule de police stationné devant le commissariat avait pris feu le 27 février. Les services de police ne pourront identifier les éventuels responsables de l’acte. « C’est sur la base du témoignage d’un jeune homme survenu un mois après les faits, que la procédure fut déclenchée. Ce jeune qui serait connu des services de police, aurait déclaré avoir entendu le principal prévenu dire dans un café que c’était lui qui avait mis le feu à la voiture de police sur demande de Fekhar et en contrepartie d’une somme d’argent », rappelle un communiqué de la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (Laddh) rendu public ce lundi 30 mai.
« Kamel Eddine Fekhar a été mis sous contrôle judiciaire et privé de son passeport », ajoute le communiqué signé par le président de la Laddh, Mostefa Bouchachi. Dénonçant le harcèlement permanent contre ce militant, Me Bouchachi a souligné que le Dr Fekhar n’est pas le seul à en être victime. « Il y a une série de poursuites judiciaires contre les membres de la ligue », précise‑t‑il. Actuellement un membre du bureau de la Laddh à Laghouat est également poursuivi en justice pour attroupement non armé, agression avec violence sur les agents de la force publique. Son procès prévu le 24 mai dernier a été reporté au 7 juin.
S’interrogeant sur le harcèlement dont font l’objet les militants de Ghardaïa, El‑Bayadh et Laghouat, le communiqué précise que la Laddh a saisi le Rapporteur Spécial des Nations‑Unies sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme et l’Observatoire international des défenseurs des droits de l’Homme « sur la pression continue des autorités sur les défenseurs des droits de l’Homme en Algérie ».
TSA le 30-05-2011