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Plusieurs actions de protestation prévues en Algérie et en France:Les militants des droits de l’Homme se mobilisent pour Yacine Zaïd

Rassemblements, sit‑in, marches, communiqués et pétitions. Les militants des droits de l’Homme multiplient les initiatives pour la libération de Yacine Zaïd, arrêté lundi par la police à la sortie de Ouargla puis mis sous mandat de dépôt pour outrage à agent de l’ordre public (lire).
Un rassemblement, aura lieu jeudi 4 octobre à 10 heures devant le ministère de la Justice à Alger. « La décision a été prise lors d’une rencontre organisée, hier [mardi]. Il y avait plusieurs mouvements dont le Réseau de défense de la liberté et de la dignité (RDLD), le Mouvement de la jeunesse indépendante pour le changement (Mjic) et des militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). On a lancé le collectif de soutien à Yacine Zaïd », indique, Nassima Guettal, membre du RDLD. Un autre rassemblement est prévu dans l’après‑midi devant le siège de la représentation des Nations unies à Alger, selon elle.

À Laghouat, ville natale de Yacine Zaïd, les membres du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) organiseront jeudi une marche pour interpeller les élus locaux. À Paris, un sit‑in devant l’ambassade d’Algérie en France se tiendra de jeudi à lundi, précise encore Nassima Guettal. Une quête sera par ailleurs organisée pour préparer le déplacement des militants désireux de se rendre à Ouargla le jour du procès pour soutenir Yacine Zaïd, ajoute‑t‑elle. Enfin, une pétition circule depuis mardi soir sur Internet pour revendiquer la libération immédiate du blogueur militant.

Des partis politiques réagissent

Deux jours après l’arrestation de Yacine Zaïd, des partis politiques commencent à réagir. Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le FFS a dénoncé « cet acte qui s’inscrit dans le processus de répression et de violations des droits de la personne humaine et des libertés individuelles qui continue en dépit des déclarations du gouvernement et de la levée de l’état d’urgence ». Le parti d’Aït Ahmed se dit « déterminé » à soutenir tout militant qui serait victime de répression et de l’arbitraire.

Pour sa part, le RCD a estimé que cette affaire est une preuve de l’incapacité du « pouvoir » à accepter « tout exercice des libertés individuelles et collectives ». « Le Bureau régional d’Alger du RCD dénonce cet acte barbare d’un autre âge et apporte son soutien à la victime de ce pouvoir qui ne se soucie plus que de sa survie », lit‑on dans un communiqué publié également ce mercredi.

tsa 03 oct 2012