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Les forces de l’ordre ont réprimé le rassemblement pacifique tenu par le Comité national des contractuels du pré-emploi et du filet social, affilié au SNAPAP, sit-in dimanche 26 mai 2013, à partir de 10h, devant le Palais du Gouvernement à Alger.
55 manifestants ont été interpellés, tandis que d’autres ont été empêché de rejoindre le lieu du rassemblement, selon des informations récoltées par nos observateurs présents sur les lieux.

Nous rappelons aux autorités que l’ordonnance N° 01-11 du 23 février 2011, stipule la levée de l’état d’urgence et abroge le décret législatif n° 93-02 du 6 février 1993 portant prorogation de la durée de l’état d’urgence instauré par le décret présidentiel n° 92-44 du 9 février 1992.

Nous rappelons aussi que le droit au rassemblement et d’expression sont consacrés par la Constitution, notamment dans l’article 32 qui stipule que « les libertés fondamentales et les droits de l’Homme et du citoyen sont garantis », d’autre part, l’article 33 stipule que « la défense individuelle ou associative des droits fondamentaux de l’Homme et des libertés individuelles et collectives est garantie ». En outre, l’article 35 indique que « les infractions commises à l’encontre des droits et libertés, ainsi que les atteintes physiques ou morales à l’intégrité de l’être humain sont réprimées par la loi ».

Le bureau d’Alger de la LADDH dénonce toutes les atteintes aux droits des citoyens et des activistes de la société civile qui luttent pacifiquement pour défendre leurs droits.

Il appelle les autorités à s’en tenir au respect des lois de la République, et des conventions internationales de protection des droits de l’Homme, ratifiées par l’Algérie. Il demande également la prise en charge des préoccupations des citoyens d’une manière sérieuse et efficace, sans recourir à l’instrumentalisation des services de sécurité et de la justice.

Alger le 26/05/2013
Le président du bureau d’Alger
Me Salah DABOUZ