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13 janvier 2014
Des membres et dirigeants de plusieurs associations féministes et de défense des droits de l’Homme ont tenu, ce dimanche 12 janvier, un rassemblement à proximité de l’Assemblée nationale populaire (APN) à Alger où un léger dispositif sécuritaire a été installé, a-t-on constaté sur place. Les manifestants demandent l’abrogation de la loi sur les associations. Promulguée en janvier 2012, cette loi contraint toutes les associations à se conformer à de nouvelles dispositions sous peine de se voir dissoutes (lire).
« Au moins, une dizaine d’associations nationales n’ont pas pu se conformer », affirme Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), rencontré sur place. « Certaines existent depuis 30 ans. Ce n’est pas une simple mise en conformité. On leur demande un nouvel agrément comme si elles n’avaient jamais existé », regrette-t-il.
La nouvelle loi sur les associations prévoit la dissolution des organisations n’ayant pas pu se conformer, rappelle M. Benissad. « Mais dans la pratique, c’est autre chose. La loi de 1990 exigeaient également une mise en conformité mais on ne l’a jamais fait », explique-t-il. « Le combat continue. Il y a des initiatives pacifiques pour l’abrogation de la nouvelle loi sur les associations », précise pour sa part, Abdelwahab Fersaoui, président du Rassemblement action-jeunesse (RAJ).
Une délégation, composée notamment d’un représentant de la LADDH et de RAJ, a été reçue au bureau de l’Assemblée nationale à l’issue du rassemblement. Le FFS prépare actuellement un projet d’amendement de la loi sur les associations, selon Mostefa Bouchachi, député du parti.
12 01 2014
tsa 12 01 2014