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14 février 2012
Ce rude épisode hivernal, marqué par la neige et le grand froid, a mis en évidence l’imprévoyance et l’impréparation des pouvoirs publics de manière générale. Mais les souffrances, et les troubles, liés à la non-disponibilité du gaz butane renvoient à un défaut de vision plus grave que la mauvaise gestion sur laquelle il vient se greffer.
Ce que Chakib Khelil a fait pour le pétrole, deux ou trois « épiciers/ vendeurs de gaz » vont-ils le rééditer pour cette ressource (le Gaz Naturel) que la nature a généreusement conçu il y a 200 millions d’années ?
Dans cet article nous tenterons d’expliquer pourquoi l’Algérie n’a pas su exploiter cette mine d’or qu’est le Gaz Naturel. Les responsables du secteur énergie avaient leurs pieds en Algérie mais leur tête à l’étranger( Rio de Janeiro, Vienne, Doha, Washington, New-York, Tunis, Kef), d’où la primauté accordée à l’exportation( vendre, vendre, vendre…) sur l’espace intérieur ( pétrochimie, consommation des ménages, chauffage des populations du monde rural et des montagnes). Aggravée par le règne de la cooptation cette politique d’exportation tous azimuts( en fait de la vulgaire vente de gaz) ne se soucie ni de l’alimentation des villages en GN ni de la création d’emploi dans des secteurs comme la pétrochimie, les engrais, les aliments pour le bétail, l’acier, le rond à béton, les textiles, les pneumatiques etc.
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