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20 octobre 2008
Des parents de « Harragas » dont des mineurs, au nombre de 14 ont été arrêtés et poursuivis par le parquet de Annaba pour attroupement non autorisé et incitation à la violence pour s’être regroupés pacifiquement devant le consulat de Tunisie à Annaba et avoir demandé des informations sur le sort réservé à leurs enfants et frères ayant tentés de rejoindre les cotes italiennes et interceptés par les gardes-côtes Tunisiennes.
Des peines de trois années de prison fermes ont été requises, et le verdict est attendu pour le mercredi 22 octobre 2008.
La Ligue Algerienne de Defense des Droits de l’Homme (LADDH) rappelle que la liberté d’expression, de réunion ainsi que celle de la défense individuelle ou en association des droits fondamentaux de l’Homme sont garanties par la Constitution Algérienne et dans les principales conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ratifiées par l’Algérie.
La LADDH rappelle également que s’agissant de nationaux à l’étranger et qu’aux termes de l’article 24 de la Constitution, l’Etat algérien est responsable de la sécurité des personnes des biens et qu’il est tenu par conséquent d’assurer la protection de tout citoyen à l’étranger.
La LADDH demande aux autorités algériennes de s’enquérir de la situation de ses ressortissants « Harragas » détenus ou décédés en Tunisie et de leur apporter assistance et de tenir informés leurs parents. Elle exige la libération immédiate des parents des « Harragas » détenus à Annaba.
Le Président
Maître Mostefa BOUCHACHI