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La police Algérienne : une agressivité inacceptable.

La LADDH s’inquiète du comportement agressif et violent des agents de la police à l’encontre des journalistes, les correspondants de presse et des défenseurs des droits de l’Homme, lorsque ces derniers couvrent et observent les rassemblements pacifiques des citoyens à Alger et dans d’autres wilayas.

En effet, Le lundi 19 mars, la jeune journaliste Hanane Driss du quotidien la Tribune des lecteurs, a été agressée et battue par des policiers alors qu’elle couvrait le rassemblement pacifique des anciens membres de l’Armée National Populaire (ANP) qui se tenait devant le siège de l’Assemblée populaire national à Alger. La journaliste a reçu un coup de matraque en plein visage ; le médecin légiste lui délivré un certificat d’arrêt de travail de sept jours d’arrêt de travail.

Auparavant, Le dimanche 18 mars, lors du même rassemblement, Mohamed Kadri photographe exerçant au quotidien Wakt El Djazair, a été agressé et malmené par des policiers. Ces derniers voulaient confisquer son outil de travail pour effacer les photos prises.
Le même jour, des policiers interpellent Maître Debouz Saleh, président du Bureau de la LADDH Alger, alors qu’il observait un rassemblement pacifique revendiquant du logement devant le siège de la Wilaya d’Alger. Les policiers voulaient lui saisir son appareil photo et effacer ainsi des photos. Ce n’est qu’après vérification de son identité que le militant fut relâché.

La LADDH dénonce cette violence policière qui vise une nouvelle fois les journalistes, et pour la énième fois des militants des droits de l’Homme.
La LADDH prend comme responsable les pouvoirs publics de ces atteintes aux droits de l’Homme et à la liberté de la presse. Elle prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur le fonctionnement brutal de l’appareil sécuritaire qui agit souvent en violation des principes de la Constitution et des lois de la république.

Alger le 21 mars 2011
Le Comité Directeur