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La marche du 12 février 2011 violement empêchée

Quadrillage, arrestation, intimidation, blocage des routes menant à la capitale, bousculade, et matraquage sont le lot du comportement brutal des services de sécurité lors de la marche du 12 février 2011, à l’appel de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie.

Des adolescents, des femmes et des personnes âgées qui ont répondu à l’appel de la marche n’ont pas été épargnés par les policiers présents par milliers à la place du 1er mai, dont l’accès a été empêché aux citoyens.
Le message est pourtant clair, net et sans équivoque : « pour une Algérie libre et démocratique », des milliers de manifestants ont crié, pacifiquement, et avec beaucoup de courage et de détermination leur soif de liberté, en déjouant toutes les provocations.

La LADDH a enregistré des centaines d’arrestations, notamment à Alger, Oran et Annaba.

La LADDH dénonce avec la plus grande vigueur cette répression et ces arrestations arbitraires, et exige la libération immédiate des personnes interpellées.

La LADDH considère que le citoyen algérien a le droit d’exprimer pacifiquement ses revendications les plus légitimes. Elle met en garde le pouvoir contre toute dérive et contre toute atteinte aux droits de l’Homme.

Alger le 12 février 2011
La LADDH