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La LADDH dénonce l’atteinte à la liberté de l’information

Le ministère de la communication a censuré et empêché les journaux « Mon Journal » et « Djaridati » de paraitre le dimanche 19 mai 2013 en invoquant l’article 92 de la loi organique sur l’information du 12 janvier 2012.

Les dispositions de l’article invoqué se rapportent au respect de l’étique et la déontologie.

L’examen et éventuellement les sanctions découlant de la transgression de ces dispositions sont du seul ressort du conseil supérieur de l’étique et de la déontologie du journalisme prévue par l’article 94 de ladite loi.
Le ministère de la communication s’est substitué à cette autorité (qu’il n’a pas d’ailleurs mise en place) en violation de la loi organique sur l’information.

Par ailleurs, les poursuites judiciaires annoncées le même jour par le parquet général d’Alger contre monsieur Hichem Aboud pour atteinte à la sécurité de l’Etat, à l’unité national ainsi qu’au bon fonctionnement des institutions, et autres le fait qu’ils sont disproportionnées par rapport aux faits reprochés, sont infondés sur le plan juridique.

Il aurait suffit que la communication officielle exerce son droit de repense par un démentie et se garder de donner à l’article une autre dimension.

La LADDH rappelle que la liberté d’expression et notamment la liberté d’information est garantie par la constitution et la supériorité des conventions internationales relatives aux droits de l’Homme ratifies par l’Algérie.

La LADDH dénonce les atteintes à la liberté d’expression et appelle les autorités à s’en tenir au respect des conventions internationales et de la constitution et de ces propres lois.

La LADDH est solidaire pour tout exercice de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.

Pour le Comité directeur,
Le président
Maître Nour Eddine BENISSAD