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3 octobre 2010
Les autorités marocaines viennent de refouler M. Kamel JENDOUBI, Président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme sans aucun motif officiel. Militant tunisien des droits de l’Homme de longue date, Kamel JENDOUBI, ancien réfugié politique en France est déjà interdit de séjour dans son pays natal.
Tout laisse croire que le gouvernement marocain a répondu à des injonctions du régime tunisien pour interdire l’entrée au Maroc de Kamel JENDOUBI.
Les autorités marocaines viennent de refouler M. Kamel JENDOUBI, Président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme sans aucun motif officiel. Militant tunisien des droits de l’Homme de longue date, Kamel JENDOUBI, ancien réfugié politique en France est déjà interdit de séjour dans son pays natal.
Tout laisse croire que le gouvernement marocain a répondu à des injonctions du régime tunisien pour interdire l’entrée au Maroc de Kamel JENDOUBI.
La LADDH exprime son indignation face à une mesure injustifiée et injustifiable qui démontre les liens policiers qui existent entre les gouvernements du Maghreb au mépris des droits les plus fondamentaux. Elle estime que Kamel JENDOUBI a droit à des excuses de la part des autorités marocaines qui doivent revenir sur cette mesure arbitraire.
Elle exprime sa totale solidarité avec Kamel JENDOUBI, le REMDH et le CRLDHT et appelle la Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains à réagir vigoureusement, tout en étant disposée à œuvrer avec l’ensemble des composantes du mouvement des droits humains au Maroc et ailleurs pour dénoncer le refoulement de JENDOUBI et défendre les libertés et les droits humains au Maroc dont le respect connait une véritable régression.
La LADDH considère que le refoulement de JENDOUBI est également une mesure répressive contre les défenseurs tunisiens des droits humains et exprime sa totale solidarité avec l’ensemble des démocrates tunisiens dans leur combat contre la dictature et pour le respect des droits humains en Tunisie.
La LADDH rappelle à cette occasion que les ONG internationales des droits de l’Homme sont interdites d’entrée en Algérie depuis de nombreuses années ainsi que d’honorables militants tunisiens des droits de l’homme, Sihem Bensedrine et Khemaïs Chemari, qui ont été refoulés à leur entrée en Algérie.
La LADDH interpelle l’opinion nationale et internationale sur cette situation qui devient insupportable pour le citoyen maghrébin.
Alger le, 03.10.2010
le Comité directeur