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12 janvier 2010
L’avenir des trente cinq travailleurs de l’entreprise Ifri spécialise dans les eaux minérales et autres boissons non alcoolisées semble d’ores et déjà incertain depuis le verdict rendu par le tribunal de la ville d’Akbou (Bejaia) qui a jugé leur mouvement de protestation mené en aout passé, illégal.
C’était suite à une plainte du patron de cette entreprise privée déposée au niveau du tribunal d’Akbou que cette affaire a été enrôlée par la justice qui vient il y a quelques jours seulement de trancher en faveur du propriétaire de cette usine.
Selon un membre de la ligue Algérienne pour les droits de l’Homme que préside Maitre Bouchachi, bon nombre de travailleurs licenciés suite à l’action du mois d’aout dernier étaient en rupture de travail c’est-à-dire soit en congé annule , soit en congé de maladie. Cet état de fait ne donne aucune latitude à ce patron de procéder à des licenciements jugés abusifs dés lors que ces travailleurs en congé avaient perçu leur salaire au moment même de leur mise à l’écart. Toujours selon notre interlocuteur de la LADDH la loi ne permet pas ce genre de licenciement dans de pareils cas. Le patron quant à lui persiste et signe en qualifiant ce mouvement d’illégal et il est donc de son droit de procéder à ce genres de décisions, qui est la mise à l’écart de ceux qu’il qualifient de meneurs dont le secrétaire général de la section syndicale de le dite entreprise.
Nous avons tenté de contacter les premiers responsables de l’Union de wilaya » UGTA » mais ces derniers étaient en réunion et ne pouvaient donc pas répondre à notre question qui consiste à savoir si oui ou non cette instance de wilaya avait ordonné la dissolution de la section syndicale d’Ifri pour la simple raison que cette dernière aurait tournée le dos au premier mouvement de grève qui a eu lieu du premier au trois aout passé, donc quelques jours avant le 2éme mouvement de protestation qui a eu lieu dans cette entreprise qui emploie quelques 1700 travailleurs et dont le chiffre d’ ’affaire est estimé à plusieurs milliards,. Notant au passage que ces 35 travailleurs aujourd’hui à la rue sont tous membres fondateurs de la section syndicale dissoute.
Selon notre interlocuteur, les avocats de la ligue des droits de l’homme on fait appel de la décision rendu par le tribunal d’Akbou, en affirmant que les autorités du pays, à leur tête le président d la République, ont été saisit par courrier signé par les travailleurs licenciés.
Boubekeur Amrani
in le Courrier d’Algérie DU 11-01-2010