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3 juillet 2012
Quelques jours à peine après l’organisation par les forces sécurité représentées par la gendarmerie des journées d’études sur le phénomène du » coupeurs des routes » durant lesquelles les intervenants ont unanimement désigné comme cause de ce phénomène les responsables eux mêmes et notamment le directeur de sûreté et le wali. Ces responsables ont déjà prouvé le 10 janvier 2012 qu’ils sont des spécialistes de la répression.
Ces responsables et autres administrateurs et élus ont fermé les portes du dialogue face aux jeunes, la partie dominante dans la société algérienne, qui se noient dans le chômage et la pauvreté
Les services de sécurité de la commune de »Hassi Rmal » ont fait à nouveau recours à la force après l’échec de l’administration dans la gestion du chômage alors qu’elle est censée, non seulement, fournir des emplois mais aussi accorder plus de soutient à l’économie nationale.
L’intervention de la police pour disperser, par la force, les manifestants devant les entreprises qui contournent le recrutement est une nouvelle preuve de l’échec de ces responsables d’une part et constitue d’autre part une tentative de couvrir l’échec par l’implication des services de sécurité en intimidant, par ricochet, les citoyens pacifiques qui ne revendiquent que le droit au travail et à une vie décente dans une Algérie indépendante en se référant aux lois de la république, et notamment à la constitution, qui leur assurent le droit de manifester pacifiquement.
Qui a le dernier mot la Constitution ou les services de sécurité ? et qui est subordonné à l’autre ?
La réponse est faite à partir des événements de » Hassi Rmal » le 25 Juin 2012 où la police a attaqué des jeunes manifestants pacifiques et elle les a traîné de force au poste de police où ils ils ont été sévèrement battus afin de les forcer de signer des PV bourrés d’accusations montées de toutes pièces, afin de satisfaire leur responsables et donner l’apparence d’une police active
Ceci qui a causé à 15 jeunes des blessures à l’intérieur même du siège de la police et plus de 20 personnes ont été affectées par des tirs du gaz lacrymogènes où la police visait directement les corps des manifestants comme un chasseur qui visait sa cible.
Cette intervention planifiée et provoquée par les forces de sécurité anti-émeutes, était un facteur qui a alimenté les protestations et a servi à justifier la violence contre les manifestants.
Notre bureau qui condamne ces actes des services de sécurité, qui sont censés protéger les citoyens et non pas les intimider, rappelle que l’ère de la force et l’intimidation est révolue et qu’il n y a aucune alternative que dialoguer avec les jeunes et accepter leurs demandes en vue de trouver des solutions qui assureront la sécurité du pays et donneront aux jeunes le sentiment que leur pays est vraiment indépendant.
Laghouat le 01 Juillet 2012
Le président de bureau
Yacine Zaid