Communiqué de la LADDH : Bureau d’ANNABA

Mr Bouazzizi Mohamed, diplômé chômeur Tunisien, s’est immolé par le feu parce qu’il a été humilié par la police à de nombreuses reprises. La répression qui a suivi a mis le feu a la Tunisie.

La LADDH bureau d’Annaba exprime sa solidarité avec ses frères et voisins Tunisiens avec lesquels elle entretient des relations étroites.

Comme en Tunisie les récentes émeutes en Algérie répondent aux mêmes causes et ont produits les mêmes effets :

Le sang a coulé, des jeunes sont morts et plus d’un millier sont en prison.

Cette situation est le résultat de la gestion de nos pays par une dictature, qui ne recule devant rien pour s’accrocher au pouvoir, assouvir ses ambitions, et continuer à spolier le pays de ses richesses par la corruption au mépris de droits de l’homme les plus élémentaires.

Le constat est accablant et lourd de conséquences : un pouvoir en place incompétent dans tous les domaines, arbitraire, répression, atteinte aux libertés sont devenus les instructions de gestion de la société au mépris de l’état de droit.

La LADDH bureau d’Annaba :

- Soutient la contestation de la jeunesse, qui ne supporte plus la misère et aspire à plus d’égards et de dignité.

 dénonce l’arbitraire, la « hoggra », la mal-vie, le délabrement du système économique, social et éducatif, en Algérie comme en Tunisie.

 exige la levée de l’état d’urgence.

 Demande de libérer les jeunes emprisonnés suite aux évènements de ces derniers jours.

Face aux dangers que porte cette situation la LADDH demande aux citoyens et citoyennes d’être vigilants, de ne pas répondre à la provocation.

Organisons nous pour que la lutte continue pour la promotion des droits de l’homme universel jusqu’à la destruction des racines de la dictature que nous subissons.

En Algérie comme en Tunisie, non à la répression, oui à la justice, oui au respect des droits de l’homme, oui aux libertés individuelles et collectives, oui à la solution des problèmes de nos pays par le dialogue et la concertation.

Pour le bureau d’Annaba.

Le Président A. Bouloudini