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Cellule de protection des deniers publics et de lutte contre la corruption

Ce matin, la LADDH convoquait la presse pour annoncer officiellement les actions de sa cellule de lutte à la corruption, dont sont membres des avocats et des syndicalistes.
Les acteurs de ce groupe se sont engagés à s’activer sur deux volets :

-  Soutenir les citoyens dans la dénonciation des actes de la corruption par la transmission d’informations aux instances judiciaires compétentes.
-  Mener des actions de formation et de sensibilisation, notamment auprès des journalistes ; animer des rencontres de débat dans les wilayas de l’Algérie sur ce fléau ; distribuer des outils de sensibilisation contre la corruption.

Par ailleurs, Maître Mostefa BOUCHACHI a également profité de cette opportunité pour s’exprimer sur l’annonce de la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 19 ans. Avec le décret du président de la République annonçant cette levée, nous sommes contraints de remarquer que cette déclaration n’était que formelle. Des séquelles et des résidus de l’état d’urgence se retrouvent toujours dans les textes législatifs et dans la justice algérienne. Les marches dans la capitale sont toujours interdites et aucun agrément pour des associations et des partis politiques n’a été attribué. Nous appelons donc les forces sociales et politiques à poursuivre et à renforcer leurs initiatives pour un changement pacifique qui garantirait les libertés publiques et les droits de l’Homme.

Alger le 02-03-2011