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9 janvier 2011
Depuis longtemps, le pays est plombé par une politique d’exclusion et de répression généralisées.
Les émeutes qui se généralisent à tout le pays sont, y compris dans leur forme, le résultat de cet acharnement du pouvoir à ne concéder aucun espace aux citoyens et à la société civile et politique.
Les familles de disparus ont subi et subissent les affres de cette politique. Mais tout le monde est passé par les “mains” des services de répression : vieilles femmes, jeunes, enseignants, médecins, étudiants…
Après ce verrouillage systématique les appels pour manifester pacifiquement risquent de ne pas trouver d’échos.
Dans tout le pays, les Algériens se tournent avec angoisse vers l’avenir. Qui peut nier aujourd’hui qu’après un conflit sanglant, une décennie de répression de toute expression autonome, non seulement n’a ouvert aucune issue au peuple mais, a encore, aggravé toutes les contradictions du système, au nom d’une politique de l’oubli et de l’impunité.
L’ANFD estime que la répression, les insultes et la hogra ne peuvent constituer un mode de gouvernance d’un peuple qui a tant souffert pour recouvrer son indépendance et qui souffre encore pour vivre dans la dignité dans une Algérie libérée de toute tyrannie.
Solidaire de toutes les luttes pour les droits de l’homme et la liberté, l’ANFD exige la libération des centaines de jeunes enlevés le plus souvent illégalement de leur domicile.
Ayant subi le déni de justice et l’arbitraire, l’ANFD se déclare solidaire des victimes de la répression et invite les citoyens à se tenir à leur coté.
Le Bureau National de l’ANFD
Alger le 08/01/2011