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Article du journal l’Expresion sur les migrants à Annaba : la réaction de la LADDH Annaba

Les militants des droits de l’homme à Annaba ont lu avec horreur l’article raciste publié dans le journal « l’Expression » par la correspondante locale d’Annaba du 11 mars dernier sous le titre « TRAFIC DE DROGUE, CHARLATANISME ET PROSTITUTION...Annaba, l’eldorado des Noirs-Africains ». Le Tableau décrit par la correspondante, plein de contre vérités d’approximation et de ragots de « tayabates hammam » est loin de refléter l’opinion de la population d’Annaba connue pour sa tolérance son ouverture d’esprit et son respect de l’étranger.

Cet article est scandaleux 

« Noirs-Africains subsahariens, Annaba, capitale de l’immigration clandestine, des centaines d’Africains qui franchissent chaque jour les frontières algériennes, centaines de Noirs subsahariens venus chercher fortune en Algérie. Le trafic en tous genres est le gagne-pain de ces centaines d’Africains qui écument la ville de Annaba, transformée en un état d’Afrique noire, des milliers de ressortissants noirs-africains, se rabattent sur les villes algériennes, trafic de stupéfiants, falsification de documents, en passant par la falsification de la monnaie et même le charlatanisme et la criminalité. Les services de sécurité qui mènent une lutte implacable contre ces émigrants noirs-africains. Ces derniers, dont le nombre est en perpétuelle croissance, ouvrent la porte à tous les abus. Une situation préoccupante pour les habitants d’Annaba qui contestent en silence. Des arrestations ayant ciblé des dizaines de Noirs-Africains, qui pour trafic de drogue, de falsification de documents, de monnaie, qui pour escroquerie et charlatanisme et même pour prostitution. Les services de sécurité opèrent des descentes dans les quartiers dits « quartiers africains », pour appréhender des Noirs-Africains impliqués dans diverses affaires. Plus d’une centaine de ressortissants africains ont été arrêtés en possession de produits et matériel. Ces Noirs-Africains ne reculent devant rien. Ils sont à l’origine de moult désagréments. Les réseaux de trafiquants noirs-africains pullulent à Annaba, à tel point que les commerçants, les citoyens et même les services de sécurité ne savent plus où donner de la tête. En vérité, les Africains ne cherchent pas un emploi pour gagner leur vie correctement. Ils viennent avec leur lot de désagréments. Du trafic en tous genres de la prostitution en passant par les arnaques et le charlatanisme, le phénomène de l’immigration clandestine prend des proportions incontrôlables. Des centaines de ressortissants étrangers sont arrêtés par les services sécuritaires. Les Africains sont redoutés par nos concitoyens, notamment pour leur manière d’exceller dans le trafic de monnaie, de même que dans la pratique de la magie noire, le vaudou en l’occurrence. Un nouveau type de prostitution au parfum noir. »

Dans un pays démocratique cette journaliste serait condamnée pour déclaration raciste.

La LADDH qui a déjà reçu des protestations énergiques de plusieurs ONG internationales interpelle la rédaction du journal « L’expression » et lui reproche d’avoir laissé passer un article d’une connotation raciste aussi affirmée. Elle exige que cet article soit fermement désavoué et que le journal exprime ses excuses aux citoyens d’Annaba ainsi qu’à la population immigrée de la ville « quelle que soit la couleur de sa peau ».

Annaba le 12 mars 12.03.2013
Le Président de la LADDH-Annaba